“A-t-on appris à voir pour peindre, ou peint-on pour voir? Quel est cet essentiel d’une réalité qui touche au silence et à la lumière des choses, qui échappe à toute analyse et demeure la fugitive expression d’une éternité? Quelle est l’urgence qui, dans la seconde où elle a brûlé le regard devient capable de vous mobiliser tout entier? Quelle est cette attention qui retient dans l’instant le geste et la respiration du peintre?”
Isabelle Tabin-Darbellay